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L'Histoire de l'UFC

L'Ultimate Fighting Championship (UFC) est une organisation américaine d'arts martiaux mixtes (MMA), actuellement reconnue comme la plus importante ligue mondiale de ce sport de combat. La première soirée tenue par la promotion en novembre 1993 à Denver dans le Colorado, se présente comme un tournoi permettant de confronter différents styles d'arts martiaux et sports de combat dans des règles libres. Cet événement est alors souvent considéré comme un pilier de l'avènement des « MMA modernes ». L'organisation a depuis évolué, passant d'une compétition inter-styles à un sport de combat dont les règles, désormais bien établies et reconnues par de nombreuses commissions athlétiques aux États-Unis et à travers le monde, ont dû être petit à petit modifiées pour éviter les interdictions et protéger la santé des combattants. En 2013, l'UFC avait sous contrat environ 450 compétiteurs. En 2014, la fédération organisait 46 événements à travers le monde, principalement aux États-Unis, mais aussi au Japon, au Brésil, en Australie ou en Chine.

Création

Au début des années 1990, le promoteur de kick-boxing, Art Davie (en), propose au cinéaste John Milius et à Rorion Gracie, fils du créateur du jiu-jitsu brésilien, l'organisation d'un tournoi d'arts martiaux à élimination directe. Composé de huit hommes, le tournoi devait s'appeler War of the Worlds (La guerre des mondes). Davie souhaite ainsi retrouver l'esprit des défis filmés lancés par la famille Gracie au Brésil dans les années 70. Les disciples du jiu-jitsu brésilien formés par la famille Gracie se mesuraient à des combattants venus d'autres disciplines telles que le karaté, le kung-fu ou le kick-boxing. L'idée du tournoi proposé par Davie est donc de confronter des artistes martiaux de différentes disciplines dans des combats aux règles assez libres, afin de déterminer le meilleur art martial. Rorion Gracie et son élève Milius acceptent de diriger l'organisation de l'événement, tandis que Davie budgétise et trouve 28 investisseurs pour créer WOW Promotion qui produira ce gala. En 1993, il ne manque plus qu'un diffuseur pour que le tournoi soit mis en place. Après plusieurs tentatives échouées auprès des filiales de télévision à la carte des chaînes américaines HBO et Showtime, Davie signe finalement un accord de diffusion avec Campbell McLaren et Bob Meyrowitz, les dirigeants de Semaphore Entertainment Group (SEG). L'entreprise est alors une pionnière dans ce type de diffusion. SEG créé l'Octogone, la surface de combat de forme octogonale entourée de grillage. Elle change le nom du tournoi en The Ultimate Fighting Championship. WOW Promotion et SEG produisent ce premier gala, renommé plus tard UFC 1, au McNichols Sports Arena de Denver dans le Colorado, le 12 novembre 1993. Le tournoi oppose alors des champions nationaux de karaté, kick-boxing, sumo et boxe anglaise. Deux combattants sortent du lot avec un style orthodoxe. Le premier se nomme Ken Shamrock. En effet, si le concept est nouveau en Occident, des tournois analogues existe déjà au Japon depuis quelques années (et au Brésil en amateur depuis des décennies, nommé Vale Tudo qui veut là aussi dire "combat sans règles"). Shamrock est le seul participant du tournoi à être expérimenté sur ce circuit particulier, avec une fiche officielle de 3 victoires pour aucune défaite. L'autre n'est autre que Royce Gracie, frère de Rorion, qui malgré son gabarit plutôt commun, remporte facilement ses trois combats dont une demi-finale face au musculeux Ken Shamrock. Cette démonstration met alors en lumière le jiu-jitsu brésilien développé par la famille Gracie. Avec le succès de ce premier gala, SEG souhaite développer le concept et en faire une franchise. La promotion Ultimate Fighting Championship est alors lancé et le fondateur de SEG, Bob Meyrowit, en devient le président exécutif. Pas moins de 32 événements supplémentaires sont alors organisés jusqu'en 2001.

Historique et spécificités

Les premiers combats de l'UFC ressemblaient aux jeux du cirque, une cage au lieu d'un ring, des adversaires qui se piétinent et s'envoient des coups de coudes dans les cervicales, des visages ensanglantés et de terribles KO : tous les ingrédients sont là pour que les médias s'y intéressent et se déchaînent. Les détracteurs sont nombreux, des personnalités politiques s'en mêlent et mettent la pression sur les organisateurs. Petit à petit, contraint et forcé, l'UFC doit changer, plus de règles pour protéger les combattants, introduction de limite de temps puis de catégories de poids, passage devant des commissions sportives, test anti-dopage... Aujourd'hui, l'UFC respecte les « règles unifiées du MMA » (Unified Rules of Mixed Martial Arts) établie par la commission athlétique du New Jersey en septembre 2000. Bien que la plupart des organisations appliquent ces règles depuis cette date, elles ne sont officiellement reconnues que depuis le 30 juillet 2009, date à laquelle elles furent adoptées à l'unanimité par l'Association of Boxing Commissions. Hormis ces règles, l'UFC possède une autre caractéristique qui la distingue des autres organisations de MMA, il s'agit de sa cage. Un octogone d'environ 9,50 m de diagonale, surélevé à 1,20 m du sol. Il est clôturé par des piliers recouverts de protections en plastique et reliés entre eux par un grillage. Cette clôture mesure 1,76 m de haut. Cette surface de combat est avantageuse pour les bons lutteurs et pour les phases de Clinch (combat au corps à corps debout). En effet, les combattants peuvent se servir du grillage et des nombreux coins pour y bloquer leurs adversaires et limiter leurs moyens de défense. Cet aspect là du combat est beaucoup plus difficile sur un ring avec des cordes (utilisé dans d'autres organisations de MMA), le risque de passer entre et de tomber freinant ce processus. À contrario, le ring a tendance à favoriser le Striking (combat debout, pieds et poings) par sa taille plus petite (déplacement défensif plus restreint, proximité constante de l'adversaire). Ces deux aspects du combat sont néanmoins présents sur les deux surfaces, mais il est important de préciser les avantages et les inconvénients des deux possibilités. Le choix de cet Octogone marquant fortement l'identité, l'orientation et le style de combat préconisé par l'UFC. Le terme "Octogone" est un terme déposé, tout comme ses dimensions. Les organisations concurrentes n'ont pas le droit de l'utiliser. Les combattants ont eux aussi des règles à respecter au niveau de leurs tenues. Ces règles sont pratiquement les mêmes dans toutes les organisations de MMA. Ils doivent porter des gants spéciaux en forme de mitaine, suffisamment rembourrés pour éviter les fractures de la main mais ouverts au niveau des doigts pour permettre les phases de Grappling. Il y a obligation de porter un protège-dents et une coquille protégeant les testicules. Les chaussures sont interdites. Les shorts peuvent être de différents styles, semblables à ceux utilisés dans tous les sports de combats. Ils ne doivent pas entrer avec un objet dans l'octogone et doivent avoir les ongles coupés. Un arbitre vérifie que ces conditions sont respectées juste avant l'entrée dans la cage. Il enduit également le visage du combattant avec de la vaseline. Grâce à ce revirement et à ce changement d'image, peut-être au détriment de la pureté de la compétition originelle, la manne financière peut revenir, avec notamment la très rentable retransmission télévisée en pay-per-view.

Développement

L'UFC a d'abord été gérée par Semaphore Entertainment Group (SEG), une entreprise américaine spécialisée dans les retransmissions sportives en paiement à la séance. En janvier 2001, l'organisation est rachetée pour deux millions de dollars par Zuffa, une entreprise basée à Las Vegas et créée pour l'occasion par les gérants de casino Frank Fertitta III et Lorenzo Fertitta. La compagnie nomme alors Dana White en tant que président. En 2010, la société ouvre son capital et appartient désormais à quatre principaux actionnaires. Les frères Fertitta possèdent 40,5 % chacun, le groupe d'investissement Flash Entertainment basé à Abou Dabi possède 10 % et Dana White en possède 9 %1. Avec la légalisation du MMA dans de nombreux pays, dans la plupart des états nord-américains et un peu partout en Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Suisse, Belgique, Pologne, Luxembourg), l'UFC connait au cours de la seconde partie des années 2000 une ascension fulgurante, économiquement et médiatiquement. Non content de diffuser leurs événements en paiement à la séance aux États-Unis, Brésil, Australie, Canada, Italie, et en Nouvelle-Zélande, l'UFC peut également être visionnée dans 150 pays et dans 22 langues différentes. Le premier évènement organisé hors États-Unis est l'UFC Japan, le 21 décembre 1997. Aujourd'hui, l'UFC organise des événements un peu partout dans le monde (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Japon, Brésil, Suède, Allemagne, Irlande, Australie, Chine, Pologne, Mexique...). Leur nombre est croissant depuis plusieurs années, passant de 2 ou 3 gala par an dans les débuts de la ligue à un record de 49 soirées en 20142 (41 en 2015). Les droits de retransmission (hors paiement à la séance) sur le sol américain sont d'abord acquis par Spike TV (désormais NBC Sports Network) à partir de 2005. En diffusant notamment la télé-réalité créée par l'UFC, The Ultimate Fighter, une émission hebdomadaire et plusieurs événements gratuits (les UFC Fight Night). Les revenus générés par cette association avec Spike TV vont (de l'aveu de Dana White lui-même) sauver l'UFC qui connait dans la première partie des années 2000 de gros problèmes financiers. En août 2011, Zuffa met un terme à cet accord et signe un contrat bien plus lucratif avec Fox Sports Net, plus gros réseau de diffusion américain. L'entente cour sur sept années et rapporte à la firme du Nevada quelque 100 millions de dollars par an. L'UFC doit également son succès à une politique économique agressive. Zuffa commence à partir du milieu des années 2000 à racheter les concurrents devenant ou étant possiblement dangereux. Le 27 mars 2007, ils rachètent leur principal concurrent pour un peu moins de 70 millions de dollars. En effet, le leader mondial Pride Fighting Championships (organisation basée au Japon) est au bord de la faillite. Ce rachat permet à l'UFC d'asseoir sa suprématie sur le sport. Après avoir un temps annoncé vouloir développer le Pride FC à l'échelle mondiale et concurrencer le football, Zuffa décide finalement le 4 octobre 2007 de fermer la ligue japonaise après avoir transféré au sein de l'UFC la plupart de ses meilleurs combattants. Peu avant, ils rachètent le World Extreme Cagefighting, en décembre 2006. Le WEC est une ligue importante dans le monde du MMA, surtout dans les catégories de poids légères. Zuffa continue à exploiter le WEC jusqu'en décembre 2010. Le 28 octobre 2010, Dana White annonce la fusion des deux ligues et ainsi la création de deux nouvelles divisions au sein de l'UFC (« Featherweight » ou poids plume et « Bantamweight » ou poids coq)3. Le champion des poids plumes Jose Aldo est directement intronisé premier champion poids plume de l'UFC, le 20 novembre 20104. Lors du WEC 53, dernier événement de l'organisation, le 16 décembre 2010, Zuffa met en place un combat entre le champion poids coq en titre, Dominick Cruz, et son aspirant numéro un pour désigner le premier détenteur de la ceinture de cette catégorie à l'UFC5. C'est le seul et unique combat pour un titre de champion qui ne soit pas décerné lors d'un combat à l'UFC. Le 12 mars 2011, Zuffa acquiert le Strikeforce, une ligue américaine en plein développement qui possède plusieurs combattants de haut niveau (notamment une très bonne catégorie poids lourds et deux catégories féminines). Comme lors de l'achat du Pride FC, l'UFC annonce tout d'abord vouloir continuer à développer le Strikeforce. Mais la plupart des stars de cette ligue sont rapidement transférées à l'UFC et le Strikeforce baisse définitivement le rideau le 12 janvier 2013 après un ultime événement. Le 8 novembre 2012, l'UFC annonce la création de sa première catégorie féminine, la catégorie des poids coqs féminins. La championne de cette catégorie au Strikeforce, Ronda Rousey, est également intronisée première championne de l'UFC6. L'organisation américaine continue son développement en décembre 2013 en ajoutant une nouvelle catégorie féminine. Le 11 décembre, elle annonce la signature de onze combattantes poids pailles en provenance de l'Invicta FC, une promotion américaine dédiée au MMA féminin. Les nouvelles compétitrices participent à la 20e saison de l'émission The Ultimate Fighter afin de déterminer la première championne de l'UFC dans cette catégorie7,8. Le 11 juillet 2016, après 15 ans de gestion et 361 évènements organisés, les dirigeants de Zuffa annoncent la vente de l'UFC à la société WME-IMG (spécialisée dans la représentation de sportifs et artistes multi plate-forme) et aux fonds d'investissement américain Silver Lake (en) et Kohlberg Kravis Roberts. En tant qu'investisseur minoritaire, Michael Dell (fondateur et dirigeant de l’entreprise informatique Dell) devient lui aussi actionnaire de l'UFC. La vente est estimée à 4 milliards $ (soit 2 000 fois le prix d'achat). Lorenzo Fertitta démissionne de son poste de CEO mais reste actionnaire minoritaire, tandis que Dana White est maintenu à son poste de président9. Populairement et économiquement, l'UFC est la plus grande franchise de MMA sur le globe depuis plus de 10 ans.

Règlement

L'UFC fut censuré dans la plupart des États américains à cause de la violence des premiers combats de ses évènements. Peu à peu, plusieurs règles sont apparues. Finalement, la commission athlétique du New Jersey se penche sur la question et crée en septembre 2000 un répertoire de règles appelé Unified Rules of Mixed Martial Arts auxquelles il faudra se plier pour être autorisé à produire des évènements de MMA dans cet État. L'UFC adopte alors cette règlementation, comme la plupart des organisations de MMA partout dans le monde. Voici un aperçu de cette règlementation :

Durée des combats

Les combats hors championnat durent trois rounds. Les combats de championnat durent cinq rounds. Depuis 2012, le « combat principal » (main event) d'un événement est également en cinq rounds (même s'il n'y a pas de titre en jeu). Les rounds durent cinq minutes.

Fautes

Coup de pied ou de genou au visage lorsque l'adversaire est au sol (minimum d'un genou au sol) Coup de tête Tenir un œil de quelconque manière Morsure Prise de cheveux « Fish hooking » (technique qui consiste à déchirer les tissus entourant des orifices (nez, bouche) comme le ferait un hameçon dans la bouche d'un poisson) Coups dans les parties génitales Mettre un doigt dans un orifice ou une blessure d'un adversaire Manipulation de petites articulations telles que les doigts Frapper avec le coude la tête d'un adversaire se trouvant au sol, dans un mouvement de haut en bas (avec la pointe du coude) Coups à la gorge ainsi qu'attraper la trachée Pincer, tordre ou arracher la chair Attraper et tirer les épaules et la clavicule Coups dans le bulbe rachidien (à l'arrière de la tête) Coups dans le dos (colonne vertébrale) Envoyer un adversaire hors de l'arène Tenir les vêtements de l'adversaire Crachats Comportement anti-sportif susceptible de causer des blessures à l'adversaire Tenir la grille de la cage (pour porter des coups plus puissants, éviter une mise au sol...) Attaquer un adversaire entre 2 rounds. Attaquer un adversaire dont l'arbitre s'occupe. Attaquer un adversaire après la sonnerie. Ignorer de manière flagrante les décisions de l'arbitre. Interférence Utiliser un objet dans le ring à son avantage.

Issue d'un combat

Un combat comporte plusieurs intervenants. Les deux combattants qui s'affrontent ainsi que leurs hommes de coin (entraineurs, staff technique...), l'arbitre, trois juges habilités à noter le combat et un médecin. Seuls les combattants et l'arbitre se trouvent dans l'octogone durant le combat. Les hommes de coin et le médecin interviennent entre les rounds. L'arbitre est habilité à stopper temporairement le combat et faire intervenir le médecin. Les trois juges se tiennent à l'extérieur, de part et d'autre de la surface de combat. Un affrontement peut se terminer avant la fin du temps règlementaire sur décision de l'arbitre ou d'un médecin. La fin du combat peut alors avoir plusieurs dénominations : 1. Soumission : l'arbitre intervient et arrête le combat lorsqu'un combattant tape clairement sur le tapis ou sur son adversaire, se soumet verbalement, ou montre des signes évidents de souffrances (en criant). Aussi, une soumission technique peut être déclarée quand un combattant perd connaissance (étranglement) ou quand il est sur le point de subir une grave blessure alors qu'il est pris dans une technique de soumission (dans une clé par exemple). 2. Knockout (KO) : l'arbitre intervient et stoppe le combat lorsqu'un combattant est mis dans un état d'inconscience à cause de n'importe quel coup légal. 3. KO technique (TKO) : Si l'arbitre décide qu'un combattant ne peut pas continuer le combat, il est déclaré KO technique. Il existe 3 arrêts de match : arrêt de l'arbitre : l'arbitre arrête le combat car l'un des combattants n'est plus capable de se défendre. arrêt du médecin : l'arbitre constate une blessure chez l'un des deux combattants. Il stoppe temporairement le combat et demande l'intervention du médecin pour examiner et évaluer la gravité de la blessure (coupure, vision, fracture....). Si le médecin donne son accord, le combat reprend. S'il juge que continuer peut s'avérer dangereux pour le combattant, il en informe l'arbitre qui suit son avis et met fin au combat par KO Technique. arrêt du coin : un homme de coin du combattant annonce l'abandon à l'arbitre qui met fin au combat. 4. Disqualification : arrêt du médecin ou de l'arbitre à la suite d'un coup illégal et intentionnel entrainant l'impossibilité de continuer le combat. L'auteur du coup est alors disqualifié. 5. No contest : cette dénomination stipule un non-lieu. Plusieurs cas sont possibles : arrêt du médecin à la suite d'un coup non autorisé mais involontaire. Un combattant est rendu incapable de se battre ou de continuer le combat à cause d'un tel coup illégal. double KO, suivant l'interprétation de l'arbitre (peut également se solder par un match nul). résultat changé postérieurement au combat (dopage avéré, erreur dans l'annonce de la décision....) Si le combat arrive à son terme, ce sont les juges qui décident du vainqueur en fonction des notes qu'ils attribuent à chaque combattant. Ces notes sont le total des points attribués à chaque round. Ils prennent en compte le nombre de coups significatifs portés, le nombre d'amenées au sol, le nombre de tentatives de soumission, le nombre de knock down (coup dont la puissance fait s'écrouler l'adversaire, bien que celui-ci évite le KO), le contrôle général du combat, la défense, la combativité... Le vainqueur du round gagne 10 points, son adversaire gagne un nombre inférieur à 10 selon sa performance. En cas de round équilibré, les juges peuvent donner 10 points à chaque combattant. Le nombre de points maximum est donc de 30 points pour un combat en 3 rounds et de 50 points pour un combat en 5 rounds. Il existe plusieurs types de décisions: décision unanime : les 3 juges déclarent le même combattant comme vainqueur décision partagée : 2 juges déclarent le même combattant vainqueur, le troisième donne la victoire à l'autre combattant décision à la majorité : 2 juges déclarent le même combattant vainqueur, le troisième donne une égalité Les juges peuvent également déclarer une "égalité". égalité unanime : les 3 juges déclarent une égalité égalité à la majorité : 2 juges déclarent une égalité, le troisième déclare une victoire égalité partagée : 2 juges sont en désaccord sur le vainqueur, le dernier juge déclare une égalité

Catégories de poids

'UFC compte aujourd'hui huit catégories de poids masculines et quatre catégories de poids féminines. Depuis l'événement UFC 31 du 4 mai 2001, l'organisation suit les catégories de poids fixées par les « règles unifiées des MMA »10. Les divisions actuelles ont été introduites progressivement. Elles ont évolué au fil des ans en changeant de nom et/ou de limites de poids. L'une d'entre elles à même disparu, la catégories des poids super-lourds (Super Heavyweight) pour les compétiteurs de plus de 265 lb (120 kg) qui aura existé le temps d'un seul combat opposant Josh Barnett à Gan McGee le 17 novembre 2000 lors l'UFC 28. En décembre 2013, l'introduction d'une nouvelle catégorie féminine, celle des poids pailles est annoncé et la première championne de cette division est couronnée un an après7,8. Cette division n'est pas officiellement reconnue par les « règles unifiées des MMA »10

Championnat

À l'origine, l'UFC fonctionnait avec un système de tournois à plusieurs tours dans la même soirée. Le vainqueur était alors désigné comme champion. En 1999, la normalisation du MMA pousse l'UFC à abandonner les tournois pour faire place un système proche dans sa forme à celui de la boxe. Il y a un champion en titre par catégories de poids et des aspirants. Dana White (président), Joe Silva (match maker) et Lorenzo Fertita (actionnaire majoritaire) choisissent ensemble le combattant méritant d'affronter le champion. Il devient alors "l'aspirant numéro 1". Ce choix est fait en fonction de ses résultats et/ou de sa popularité. Lorsque le champion ne peut défendre sa ceinture sur une période plus ou moins longue (blessures ou autres), un titre dit "intérimaire" est mis en place. Le champion "indiscuté" défend son titre face au champion intérimaire lors de son retour, le combat unifiant les deux ceintures. Officiellement, l'UFC ne cumule pas les titres indisputés et les titres intérimaires dans leurs palmares historique. Seuls les titres indisputés sont comptabilisés. Mais le statut des titres intérimaires est assez flou. Parfois mis en avant, parfois mis en retrait. À noter que lorsqu'un combat de championnat se solde par une égalité, le titre reste au champion en titre avant le combat. Les autres combats qui ne concernent pas la ceinture de champion sont déterminés selon les mêmes critères. Depuis 2013, l'UFC a également mis en place un classement officiel regroupant les 10 meilleurs combattants par catégories (15 depuis 2014). Ce classement est voté par un panel de journalistes et est mis à jour après chaque évènement. Le rang d'un combattant peut être un argument de plus dans l'organisation des combats. Un classement pound for pound (ou « tout poids confondus ») est également voté par ce même pane